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VIP-Blog de perekjean
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  • Créé le : 05/02/2013 13:43
    Modifié : 02/07/2014 22:26

    masculin (31 ans)
    Origine : Abidjan
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    Le procès du siècle

    01/03/2013 00:24



    Le procès du siècle

    On l’attendait. Il est venu. Et il a eu lieu. L’audience de confirmation ou d’infirmation des charges dans l’affaire procureure contre Laurent Gbagbo à la Cour Pénale Internationale (CPI) a bel et bien eu lieu enfin. Tout le monde entier en a été inondé malgré le camouflage médiatique opéré avec dilettantisme par nos autorités. Nous avons eu l’heureuse occasion de revoir Laurent Gbagbo, calme et serein, attentif  et patient, méthodique, pédagogique et magistral. L’image a certainement frappé les chasseurs d’images et a fait le tour du monde comme celle de son humiliation le 11 avril 2011 par l’armée française et l’onuci soutenant  les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara. Et elle est revenue sur plusieurs unes de journaux internationaux, certainement abondamment commentée par les spécialistes et les amateurs. Les lunettes d’érudit inhabituelles ne sont pas passées inaperçues. Une façon de dire qu’il domine encore intellectuellement ses adversaires, qu’il s’adapte fort bien à la situation et qu’il continue de voir l’évolution du monde; ce monde dans le tourbillon duquel le nouvel ordre mondial le confine aujourd’hui. Laurent Gbagbo était donc bel et bien présent à son audience. Celui à qui une liberté provisoire avait été méchamment et injustement refusée pour des motifs fallacieux était là. Laurent Gbagbo n’est pas un fuyard encore moins un faiblard. Les fuyards et les faiblards, on les connaît dans ce pays (ne suivez surtout pas mon regard). On l’accuse d’avoir violé, volé, massacré et tué ! Ce Laurent Gbagbo que moi je connais depuis 1988, grand démocrate doublé de tribun hors pair, appelant sans cesse le pouvoir de Houphouët et celui de Bédié à s’asseoir et à discuter, refusant publiquement l’accès au pouvoir par les armes, être accusé et traité  ainsi ! Les bras, très sincèrement, m’en tombent et je comprends que ce monde marche sur sa tête et surtout est infecté de diables et de sorciers. Cependant le procès a quand même eu lieu selon la bonne volonté de ceux qui gouvernent ce monde, financent la CPI et subséquemment lui exigent sa feuille de route et lui dictent ses pensionnaires. Vraisemblablement, ce procès est un nid de paradoxes qui sautent aux yeux mêmes des amateurs. Le premier paradoxe de ce procès du siècle, c’est qu’il met dans le box des accusés « un co-auteur indirect » ! Mais alors où sont les auteurs directs ? Eux sont miraculeusement invisibles. Comment peut-on juger un co-auteur indirect sans que l’auteur direct ne soit interpellé et inquiété outre mesure ? Le deuxième paradoxe, c’est que les victimes sont miraculeusement transformés en bourreaux et ceux-ci en victimes ! Le troisième paradoxe, les blancs ont commis une noire pour charger et incriminer sans pitié son frère. Eux, s’en lavent les mains. C’est ce schéma qui a toujours prévalu dans la relation en le blanc et le noir. Devant ce monde de savants, ces paradoxes sont possibles parce qu’il s’agit de Laurent Gbagbo, ce vilain nègre, créature du diable et descendant de Cham, qui a osé tenir tête au blanc-teint-clair, œuvre peaufinée et raffinée de Dieu, la crème de sa créature. Pour le noir, on peut tripatouiller la justice pour l’abattre. A contrario pour le blanc, il faut coûte que coûte appliquer cette même justice et surtout en sa faveur. En plus, en faisant bien le compte, fût-il macabre, des morts causés par les faits qui sont jugés, on se retrouve au plus à dix morts. Sans mépriser la mémoire de ces frères, victimes de la soif de pouvoir des nègres insatiables, on peut vraiment se demander si cela vaut la peine de remuer ciel et terre et trimbaler quelqu’un devant un tribunal. Et la mémoire des autres victimes ? Pour se référer au nombre de morts comptés par Ouattara lui-même, où sont les 2 990 autres ? Qu’est-ce que la CPI prévoit pour eux ? Les vrais crimes et victimes ne sont-ils pas ailleurs avec les vrais bourreaux ? Heureusement, nous avons encore de la bonne graine au milieu de cette grisaille internationale mafieuse, franc-maçonnique et françafricaine. Il s’agit de la défense qui tourne en bourrique ce « brouillon » et cette « revue de presse » inintelligemment concoctés par Ocampo et sa bande de procureurs payés pour ne pas faire sérieusement leur travail. Ce procès qui n’est pas juridique mais politique et donc mafieux devrait pouvoir mettre à nu la grande mascarade du monde. Ce monde injuste et dangereusement infecté d’affairistes et autres truands prêts à opprimer les pauvres pour accroître leur richesse dans leurs souffrances et leur sang. En ce sens, Laurent Gbagbo demeurera un modèle nonobstant la volonté des mafieux de la maudite communauté internationale et de leurs suppôts tropicaux de lui nuire coûte que coûte; modèle de courage et de la résistance ; modèle de l’amour et du pardon. Il est là où les méchants de ce monde l’ont mis parce qu’il n’a jamais voulu les suivre. Comme lui-même l’a soutenu au cours de cette audience, il est à la CPI parce qu’il a respecté la constitution de son pays. Il a refusé de se plier en quatre comme le font les autres sous nos tropiques ensanglantés depuis toujours pour préserver un pouvoir qui en fait n’est pas le leur et donc leur échappe visiblement. Cela lui vaut ce procès du siècle servi à toute la planète par la mafia internationale qui actionne à son profit tous les leviers de décision du monde. Mais, il n’y a pas d’injustice sans fin. Croyant, je suis fort convaincu que toute chose a une fin dans ce monde. Les forts d’aujourd’hui ne le demeureront pas éternellement. Les pauvres et les opprimés auront leur mot à dire dans l’histoire qui se joue contre eux aujourd’hui.

     

    Père JEAN K.

    perejeank@yahoo.fr

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